L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s'est penchée sur cette question dans un rapport remis à l'ONU en mai 2007. Sa conclusion estimait que, en 2050, on pourrait nourrir les neuf milliards d'habitants de la Terre à trois conditions : que les échanges dans le domaine agricole n'obéissent pas à la seule loi du marché, qu'on opère avec peu ou pas de pesticides, qu'on utilise de bonnes pratiques agricoles, parmi lesquelles figurent de nombreuses nouveautés de toute sorte, comme les semis sans labour.
Ce rapport a été très critiqué. La FAO en a donc publié un second en 2010, qui maintient ses conclusions, dont je crois qu'elles sont justes. Elles ont toutefois déplu aux groupes de pression.