Le code rural fixe un certain nombre de règles en matière de pulvérisation, notamment par rapport au vent. Je suis d'ailleurs en train d'équiper ma circonscription de stations météo tous les quinze kilomètres pour que les agriculteurs puissent consulter l'anémomètre.
La proximité avec l'habitat m'a cependant posé un problème en lien avec la chrysomèle. Nous avons été contraints d'arrêter la production de maïs parce que les riverains n'acceptaient plus les traitements aériens. Pourtant, le ministère de l'agriculture nous demandait de traiter pour éviter un problème sanitaire. Sous la pression des habitants, nous avons été obligés de renoncer à faire pousser du maïs dans certaines zones. Je précise que nous ne sommes pas responsables de la prolifération de la chrysomèle puisqu'elle est venue par les aéroports. Il faudrait éduquer les riverains aux réalités de l'agriculture car, au-delà de la question de la pulvérisation, ils n'acceptent plus l'agriculture proprement dite.