La culture est un état d'esprit. Il y a quarante ans, je le sais pour être un des plus anciens dans cette salle, on se contentait de sauvegarder sans chercher à valoriser. Cela dit, du fait de la situation, le budget de la culture ne sera-t-il pas amené à se réduire davantage que d'autres crédits comme ceux de l'éducation nationale ? D'ailleurs, ne sommes-nous pas ici pour le constater et le comprendre ? Cette réduction des crédits de l'État, en raison du système des financements croisés, ne va-t-elle pas générer un désengagement des collectivités ?
Puisqu'il a été question de mutualisation, permettez-moi une question parallèle : on assiste, dans les territoires ruraux, à une guerre entre les opérateurs de téléphonie mobile. Chacun veut installer son pylône. L'État ne pourrait-il imposer la mutualisation aux opérateurs ?