président de la Commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire. - Je remercie ma collègue, Marie-Hélène Des Esgaulx, d'avoir demandé ce rapport, dont je félicite la Cour des comptes, même si les premières réactions à celui-ci n'amènent aucune surprise. Nous avons en effet auditionné le président de RFF en 2010 et avions alors découvert le déficit évoqué par Philippe Marini. Le président avait à l'époque lui-même reconnu qu'il ne disposait pas de partenaire financier pour continuer, ce qui apparaissait assez révoltant.
L'examen du Schéma National des Infrastructures et de Transport (SNIT) nous avait conforté dans l'idée que la résolution des problèmes de voies ferrées et de transport de voyageurs était urgente mais qu'il existait également une notion d'aménagement du territoire, et notre commission reste très vigilante sur ce point.
Je suis élu de Midi-Pyrénées. Ma région a dû se substituer à RFF en investissant près de 700 millions d'euros, même si des négociations sont intervenues au dernier moment pour transférer une partie de cet argent sur la route, pour que les trains ne s'y arrêtent finalement pas !
Je considère que nous serons obligés d'opérer des choix mais il serait totalement injuste que, dans ces régions, on ne prenne pas en compte la partie de l'avance financière qui a été réalisée et qui n'est pas négligeable, surtout lorsqu'elle se cumule avec la participation potentielle au futur Train à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse !
Je remercie donc à nouveau nos collègues de la commission des finances d'avoir ouvert ce débat, capital pour notre territoire.