J’ajoute partager le sentiment des dirigeants des très grandes entreprises françaises que nous avons auditionnés, selon lesquels un dialogue régulier avec la représentation nationale sur leur activité et sur leurs comptes constituerait un véritable progrès de méthode.
Notre commission a beaucoup travaillé, ai-je dit, et j’y reviens brièvement.
Nous avons procédé à quatre-vingt-dix auditions au Sénat de responsables de l’action publique, des professions du chiffre et du droit, de chefs d’entreprise, d’anciens sportifs professionnels. À quoi se sont ajoutés une quarantaine d’entretiens lors des déplacements de la commission, qui ont été au nombre de trois, plus un déplacement du rapporteur à Londres.
(Sourires.) et que les délégations de la commission ont été chaque fois très restreintes. Les trois membres qu’elles ont mobilisés ont effectué des missions à Bruxelles, à Jersey et en Suisse, ce qui est assez loin de représenter l’image reçue des paradis fiscaux. Ni les Bahamas, ni les Îles Vierges britanniques, ni les Îles Caïmans : convenez que nous avons été pour le moins respectueux des contraintes budgétaires !