Concernant le choix entre les sites de Madrid ou d'Aulnay, je voudrais savoir s'il s'agit d'une vraie alternative ou si, de facto, ce choix est aujourd'hui fermé. J'ai l'impression que la question pouvait se poser il y a quelques années, mais qu'aujourd'hui les choix sont faits. Il faut être clair là-dessus parce que les salariés demandent de la transparence.
Je veux moi-aussi souligner l'absence effarante de dialogue social dans toute cette affaire. La catastrophe était prévisible et on se mobilise trop tard. On aurait dû poser les enjeux plus tôt et dans une forme différente.
Sur l'avenir du site d'Aulnay, je voudrais savoir si les engagements de Peugeot sont quantifiables. Qu'en est-il des possibilités de réindustrialisation ? C'est un point essentiel pour les salariés.
Au vu des perspectives très sombres quant à l'avenir du marché européen, qui ne devrait pas redémarrer avant plusieurs années, je m'interroge aussi sur le plan de redressement proposé : ce plan sera-t-il suffisant pour redonner au groupe sa compétitivité et pérenniser son existence, ou bien s'agit-il d'un premier plan qui sera suivi par d'autres ?
Enfin, je ne peux moi-aussi que partager ce constat et m'en alarmer : les constructeurs français ne sont plus présent sur le segment du haut de gamme, celui où l'on peut gagner de l'argent et grâce auquel on maintenir de l'emploi dans notre pays.