Je m'interroge sur la communication qui a entouré les difficultés du groupe PSA : a-t-on manqué de transparence sur la gravité de la situation en période électorale ?
Concernant l'alliance avec General Motors, j'ai aussi certaines interrogations : est-ce un partenariat équilibré qui permettra à PSA de rebondir ou est-on dans la première phase d'un processus d'absorption du constructeur français ?
Sur la politique de rachat de ses propres actions menée par le groupe au cours des années passées, il est clair qu'elle a été néfaste pour l'avenir de l'entreprise. Les trois milliards d'euros restitués aux actionnaires auraient dû être investis dans la production, la recherche et le repositionnement géographique et de gamme. Je crois qu'une industrie automobile française forte sur le territoire national est possible si on s'en donne les moyens.
Enfin, je veux moi-aussi souligner que le réseau commercial de Peugeot n'est pas exempt de tout reproche. La volonté de vendre, l'effort commercial, les délais de livraison : ces éléments ne sont pas toujours au rendez-vous.