La sortie du groupe de l'indice CAC 40 est effectivement un événement important et il faut voir que cela bouleverse complètement l'économie de l'action puisque les gestionnaires de fonds qui construisent des portefeuilles basés sur la composition du CAC vont en faire sortir l'action du groupe PSA.
Concernant la fermeture du site d'assemblage d'Aulnay, la direction affirme avoir pris sa décision au printemps 2012. Ceci étant, elle avait sans doute déjà réfléchi à des schémas de réduction depuis longtemps, même si sa décision n'était pas arrêtée. Les organisations syndicales, en tout cas, estiment qu'il n'y a pas eu une totale franchise, puisque la direction a déclaré pendant des mois que la fermeture d'Aulnay n'était pas d'actualité.
Je rappelle que l'effort de rationalisation de l'outil de production entrepris par le groupe a commencé bien avant l'annonce du plan de redressement annoncé en 2012. En 2006, le groupe avait par exemple fermé son site d'assemblage de Ryton, au Royaume-Uni, qui était un héritage de Chrysler.
De façon générale, sur la stratégie de dialogue et de communication du groupe, il n'y a pas eu de transparence sur le choix des sites à fermer. La direction a élaboré ses choix et les salariés et les pouvoirs publics ont été placés devant le fait accompli.