Nous voilà confrontés à un dilemme : d'un côté la recherche sur les produits de substitution au BPA reste insuffisante, de l'autre il faut interdire ce produit au nom de la santé publique, tout retard mettant en danger les consommateurs. Les effets ne sont pas anodins ! Pourquoi ne pourrait-on se passer de bisphénol ? Il faut hâter les recherches, les imposer par la loi, leur consacrer un budget. Je ne prends pas à la légère les arguments des industriels, car des emplois sont en jeu, mais il y a un an que les députés ont voté ce texte et les stocks ont pu être écoulés. Nous sommes dans un pays où les intérêts financiers prévalent parfois sur la santé des gens. Je partage le début de l'analyse de Gérard Dériot, mais non sa chute. Reporter l'interdiction générale, même d'un an, me pose problème.
Quant au pictogramme d'avertissement, pourquoi ne pas s'inspirer des paquets de cigarettes où le message et l'image sont bien visibles ? Une image indéchiffrable qu'il faut regarder à la loupe, c'est ridicule.