Le niveau exigé sera maintenu ; ce n'est pas ce niveau qui est discriminant, mais la façon dont il est évalué et la prise en compte des conditions spécifiques de certains demandeurs.
Troisièmement, nous allons cibler les critères à l'origine de la majeure partie des refus – je pense en particulier à l'insertion professionnelle.
Quatrièmement, enfin, seront traités à part le cas des jeunes de moins de vingt-cinq ans ayant effectué tout ou partie de leur scolarité en France et celui des médecins étrangers.
Bref, je souhaite, madame la sénatrice, mener un travail ambitieux en matière de naturalisation. Il ne s'agit pas d'engager des polémiques ou d'ouvrir un débat absurde sur la nationalité – je me rappelle les mots de Pierre Mazeaud à l'Assemblée nationale, qui nous avait conseillé de ne pas ouvrir ce débat néfaste –, mais de faire en sorte que ceux qui veulent être français le soient dans de bonnes conditions. Notre message, et nous devons en être fiers, c'est que la France est prête à accueillir de nouveaux Français.