… et concerne les obligations liées à ce statut.
L'objectif est de poursuivre une stratégie commune entre l'État et les collectivités pour conforter et renforcer la place et le rôle de Strasbourg.
L'autre objectif, plus concret, consiste à soutenir des projets pour la ville, en particulier, les liaisons aériennes vers les capitales européennes, ainsi que le rayonnement culturel et la vocation de l'université de Strasbourg, laquelle a d'ailleurs bien profité du plan Campus dans sa mission de rayonnement international.
Tous les acteurs politiques et économiques locaux s'accordent à dire que le contrat triennal est essentiel pour la ville.
Le précédent gouvernement avait travaillé sur le dossier et donné un élan décisif à ce contrat, mais l'échéance électorale nationale n'avait pas permis sa conclusion.
Déjà reportée à plusieurs reprises depuis le mois de mai dernier, la signature de ce contrat tarde. Cela crée un climat d'incertitude et fragilise l'avenir des projets et la place européenne de Strasbourg.
Cette incertitude est d'autant plus pénalisante qu'Air France-KLM – dont, je le rappelle, l'État est actionnaire – prévoit de supprimer la ligne aérienne entre Roissy et Strasbourg, ce qui constitue une très mauvaise annonce.