Intervention de Jean Bizet

Réunion du 10 octobre 2012 à 14h30
Nouvelles perspectives européennes — Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Photo de Jean BizetJean Bizet :

Il faut dire la vérité !

La crise financière a révélé cette perte de confiance entre pays. Certains États membres avaient fait des réformes difficiles pour améliorer leur compétitivité et rétablir leurs finances. Il leur a fallu aller au secours d’autres qui n’avaient pas fait les mêmes efforts.

Personne n’aime payer deux fois. Il importait de garantir que le sérieux budgétaire s’imposerait désormais effectivement à tous. C’est cette garantie qu’apporte la « règle d’or » contenue dans le traité budgétaire. Elle est la contrepartie normale, nécessaire, de la solidarité qu’organise le Mécanisme européen de stabilité. Lorsqu’on aide les autres à régler des difficultés financières qu’ils ont laissé s’accumuler, il est normal de leur demander des garanties pour que l’affaire ne se reproduise pas.

Pour autant, ce traité n’est pas une atteinte insupportable à la souveraineté budgétaire, contrairement à ce qu’ont souligné nos amis communistes, à moins d’avoir une singulière conception de cette souveraineté. Dirait-on qu’interdire les chèques sans provision est une atteinte à la liberté individuelle ?

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