Intervention de Roland Courteau

Réunion du 18 octobre 2012 à 9h30
Questions orales — Tsunamis sur les côtes françaises

Photo de Roland CourteauRoland Courteau :

Madame la ministre, je vous remercie de ces précisions. Je tiens à rappeler que le risque de tsunami est bien réel. Il y a eu des tsunamis en Méditerranée par le passé, et il y en aura d’autres à l’avenir. Rien qu’au XXe siècle, on en a dénombré quelque quatre-vingt-dix, dont celui de Messine, en 1908, qui a fait 30 000 victimes, celui d’Antibes, en octobre 1979, qui a fait 11 victimes, et celui de Boumerdès, au nord de l’Algérie, en 2003, qui n’a pas fait de victime mais a endommagé un très grand nombre de bateaux dans nos ports.

J’ajoute que, si les tsunamis se produisant en Méditerranée ne peuvent être comparés à ceux qui ont lieu dans l’océan Indien ou dans l’océan Pacifique, ils n’en soulèvent pas moins des difficultés spécifiques du fait de la rapidité de la propagation de l’onde, qui s’explique par les dimensions réduites de la Méditerranée. Cette rapidité de propagation fonde la nécessité d’une alerte montante particulièrement efficace et précise.

Enfin, madame la ministre, pourriez-vous rappeler à M. le ministre de l’intérieur et à Mme la ministre de l’écologie que je leur ai envoyé voilà plusieurs mois un courrier dans lequel je leur indiquais que la commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO souhaitait inaugurer concomitamment le centre d’alerte mis en place par la Turquie et le CENALT français ? En effet, j’attends toujours une réponse de leur part.

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