Pour la réforme de la PAC, comme pour la politique de cohésion, la procédure retenue est celle de la codécision : s'ouvre une négociation entre le Conseil européen et la Commission, afin d'aboutir à un texte d'ici à la fin de l'année, ce qui est impératif. Les sept députés chargés de négocier ont été désignés pour assurer la représentation des différents groupes politiques et c'est au titre de la gauche unitaire européenne que j'ai été proposé. Je déplore la perte d'influence des Français au sein des groupes politiques du Parlement européen. Les Allemands, par exemple, quelle que soit leur appartenance, parviennent à s'entendre. Pour une négociation aussi importante, nous avons peu de retour de notre Représentation permanente à Bruxelles ou du gouvernement. Penser que tout se joue au Conseil européen est une erreur : il vaut mieux y arriver avec un bon texte qu'avec un document qu'il faut détricoter.