Dans ce cadre, nous pouvons faire un effort d'imagination pour trouver une solution adaptée à la situation guyanaise. Une évolution positive consisterait à distinguer, davantage qu'aujourd'hui, celle-ci de celle des RUP portugaises et espagnoles.
Sur la grande question de la coopération transfrontalière et de la politique de grand voisinage, il faut affirmer avec force que le critère des 150 kilomètres est totalement inadapté. Ainsi les voisins les plus proches de La Réunion sont l'île Maurice, à 200 kilomètres et Madagascar, à quelque 800 kilomètres.
Mais la priorité des priorités, c'est l'article 349 et son champ d'application.
La valorisation des océans, de la mer, est un point positif de la communication, mais il faut créer un programme, sinon nous en resterons aux déclarations.
Toutes les RUP, sauf une (la Guyane !), sont des territoires volcaniques. L'expertise vulcanologique accumulée à La Réunion et aux Antilles est considérable. Nous disposons de centres de recherches de très haut niveau. Les RUP espagnoles et portugaises sont aussi volcaniques. Pourquoi ne pas lancer un programme de recherche et développement dans le domaine de la vulcanologie et de la sismologie ? La communication de la Commission n'en dit mot. Je propose de l'y introduire.