À ce sujet, il serait facile de faire du poujadisme, et, pour reprendre une expression bien connue, de sauter comme un cabri en criant « Il faut simplifier, il faut simplifier, il faut simplifier ! ». Tout le monde est d'accord, mais dans le détail, ce n'est pas si simple. Pour éviter des interruptions de paiement (FSE, FEDER), pour ne pas dépasser le taux d'erreur fixé par la Cour des comptes européenne et la Commission, nous sommes obligés de passer sous les fourches caudines des procédures. Soucieuses de ne pas dépasser ce taux, les instances de contrôle françaises sont peut-être trop vigilantes. D'un autre côté, lors d'un récent séminaire de réflexion à Bruxelles, le représentant français a reproché à l'administration française de trop s'impliquer dans les dossiers, considérant qu'il y avait là une espèce de conflits d'intérêts. Rien n'est simple ! Pour nous, la simplification la plus importante concerne l'allègement et la simplification des notifications au titre des aides à finalité régionale (AFR). Étant donné le faible impact de ces aides d'État aux régions ultrapériphériques en Europe continentale, on pourrait éviter huit mois de bataille de fond de cour entre l'administration, la délégation générale à l'outre-mer et la Commission.