Je félicite notre rapporteur pour la qualité de son intervention, qui aborde des sujets nouveaux. Pour ma part, je pense qu'il existe effectivement des oppositions entre la ville et la campagne, tout simplement parce que c'est souvent le modèle urbain qu'on applique au monde rural et on en souffre quelquefois, lorsqu'il est mal ajusté.
Il est important de dire également qu'il n'existe pas de « grands » et de « petits » élus. Il y a des élus dont la parole possède une valeur identique, et lorsqu'ils s'expriment ici, au Sénat dans l'hémicycle, certes avec émotion comme cela a été dit, ils sont ici chez eux. Le dialogue et le partenariat reposent précisément sur le respect des uns et des autres et, il faut le souligner, c'est une condition de la confiance.
N'oublions pas non plus que nous sommes également en mouvement dans nos territoires, que ce soit en matière de fonction publique territoriale ou de coopération intercommunale.
Enfin, vous avez évoqué, Monsieur le rapporteur, ces nombreuses associations de collectivités territoriales qu'il faudrait faire converger, dans l'optique de la création du Haut Conseil des territoires. Ne pensez-vous pas nécessaire de, d'abord, réduire leur nombre ?