Nous partageons vos craintes, monsieur Pflimlin. Dans une démocratie, on ne peut prétendre assurer l'indépendance d'un service public de l'audiovisuel si l'on soumet son budget au vote du Parlement. Il faut un financement pérenne et autonome, par la redevance. Le prix de la liberté, pour le citoyen, c'est un peu moins de 3 euros par mois. Je m'étonne que le service public ne puisse constituer une bibliothèque d'oeuvres qu'il a financées, diffusées et dont il a assuré le succès. Il en serait propriétaire et détiendrait les droits : ce serait une source de revenus supplémentaires.