Mme Morin-Desailly et M. Leleux ont prononcé des paroles sages. La suppression de la publicité n'est pas venue de nulle part, le débat sur la dictature de l'audimat était ancien. Nous étions nombreux à juger qu'elle représentait un progrès culturel et permettait de différencier le service public du privé, même si l'on a pu constater que les esprits ne sont pas encore libérés de l'emprise de l'audience.
La réorganisation de France Télévisions prend du temps, la fusion ne dégagera pas d'économies à court terme. Quel effort peut-on raisonnablement demander à France Télévisions à ce stade ?
Notre commission de la culture, droite et gauche confondues, a toujours eu le courage de poser la question de l'augmentation de la redevance, quitte à s'opposer au reste du Sénat. En attendant la prochaine loi que prépare le Gouvernement pour 2013, nous défendrons toujours le qualimat contre l'audimat.