Elle est évidemment très positive !
Concernant nos relations avec les producteurs, nous procédons désormais à un audit externe systématique lors du renouvellement des contrats, ce qui a généré 7 millions d'économies sur la grille de la rentrée 2011. Les marges des producteurs extérieurs sont loin d'être aussi élevées qu'auparavant. Nous devons étendre à la création cette méthode de négociation au cas par cas. Lorsque la négociation n'aboutit pas, l'émission est remplacée.
La structure de l'audience ? Quel paradoxe : l'audiovisuel public n'aurait pas à se préoccuper de l'audimat, mais on ne cesse de lui demander des comptes en la matière. Notre devoir est de toucher tous les Français. D'après les chiffres du 21 octobre dernier, nous touchons 29,4 % des 25-59 ans, contre 24,1 % auparavant, tandis que TF1 régresse sur ces cibles qui sont, pour elle, commerciales. Globalement, l'âge moyen du téléspectateur augmente ; mieux vaudrait parler de la ménagère de moins de 60 ans. Une série d'émissions sur France 3 sont regardées par un public très âgé ; j'en suis fier, ces rendez-vous intergénérationnels font partie de notre mission de service public.
Le plan de départ de 900 personnes, lancé un an et demi avant mon arrivée, touchera finalement 650 personnes. Il s'agit en réalité d'un plan de départs à la retraite accéléré, remplacés pour la plupart, qui générera des économies induites sans avoir d'effets sur la réorganisation de l'entreprise. Nous devrons nous pencher sur la baisse des effectifs, avec les syndicats, dans le cadre de l'entreprise unique, sachant que le contrat fixe un objectif de 500 personnes.
Nous comptons développer les langues et l'offre régionales, notamment sur le Web, car cela fait partie du rôle du service public. Encore faut-il qu'on nous en donne les moyens.