En affirmant que l'absentéisme scolaire est un fléau, n'utilise-t-on pas des mots un peu excessifs ? L'échec scolaire est un fléau. L'objectif est d'améliorer l'école qui fonctionne si mal depuis ces dix dernières années et, en particulier, avec les mauvais coups portés par le précédent gouvernement. Avec ce dispositif, on utilise une arme lourde pour lutter contre quelque chose qui est, certes, problématique et dont il faut se préoccuper, mais est-ce que cette loi d'opportunité a porté ses fruits ? Non. Toutes les analyses montrent que des dispositifs existaient qui ont été renforcés, mais on constate, depuis 2006, que les problèmes ne se règlent pas ainsi, en ayant un discours punitif à l'égard de parents qui ont souvent assez de difficultés et qui souffrent du comportement de leurs enfants. Ce n'est qu'avec le dialogue que cela peut s'améliorer. Il faut aujourd'hui épauler ces familles, aider les parents et ne pas culpabiliser les mamans. Je pense que cette loi de circonstance doit être abrogée. Nous ferons tout pour cela.