L'étude du professeur Séralini a atteint au moins 90 % de ses objectifs en forçant la puissance publique à commander les études nécessaires sur les OGM. Mais de précédents avis de l'Anses étaient hostiles à la mise en culture de certaines variétés, de soja notamment, faute d'études complémentaires. Ce coup de tonnerre médiatique va conduire la puissance publique à commander enfin des recherches rigoureuses sur cette question. Mais pourquoi les avis antérieurs, fondés sur les lacunes des études présentées, n'ont-ils déclenché aucune commande de l'Etat ? Pourquoi faut-il repasser encore une fois par la case départ ? La chaîne de décision, à partir des avis que vous rendez, ne fonctionne pas !