Il est très émouvant d’assister au rassemblement des différentes tendances de la représentation nationale dans le but de construire quelque chose ensemble, de voter un texte qui sera inscrit au Journal officiel et figurera dans le code du service national et qui servira de point d’appui aux nombreux jeunes, de toutes origines, de tous niveaux de formation et de tous courants de pensées, qui voudront se battre pour quelque chose, œuvrer pour l’intérêt général.
Les jeunes des générations futures pourront peut-être se référer ultérieurement, au cours de leur vie, aux quelques mois qu’ils auront passés à s’ouvrir à autre chose, à donner et à recevoir des autres.
Il est très émouvant pour moi d’être ici ce soir – chaque fois que je défends un texte devant la Haute Assemblée, je me dis que c’est peut-être le dernier §– et de me réjouir d’avoir contribué avec vous à élaborer ce texte en faveur des jeunes.
Je tiens à vous remercier parce que, sans vous, il n’aurait pas existé. Il est le résultat d’une convergence des prises de conscience, peut-être de la volonté d’honorer les engagements de campagne du Président de la République. Avec détermination, le Gouvernement, le Parlement, des sénateurs et des députés de tous les groupes, des associations se sont dit : on y va, on se donne les moyens, on s’engage et on construit un projet enthousiasmant, un projet de confiance à l’égard de la jeunesse.
Permettez-moi encore de vous remercier, mesdames, messieurs les sénateurs, vous et vos collaborateurs.
Je tiens aussi à remercier mon équipe qui, dès le début, a senti que j’étais un peu… volontaire pour que ce service civique existe. Elle a su s’organiser et faire en sorte que, par les arbitrages au sein du Gouvernement, par la mobilisation des différents acteurs, il puisse voir le jour. « Service accompli ! »