Je me suis placé dans le cadre du travail législatif. Comme vous, je prends connaissance des choix de l'exécutif lorsque celui-ci nous les communique. Nous avons fourni un travail d'information, de préconisation et de contrôle. Je puis vous dire cependant, à la suite de l'audition de Michel Bouvard notamment, que l'exécutif semble avoir opté pour la seconde hypothèse, c'est-à-dire une reprise par la Banque postale de l'activité du CIF sans structure dédiée à ce type de clientèle.
Dès lors que la Banque postale développerait une nouvelle activité, qui ne serait pas la continuité de celle du CIF, Bruxelles n'aurait aucune raison de s'y opposer.
Nous formons le voeu que l'ensemble des compétences des agents du CIF trouvent à s'employer. Dans l'hypothèse d'une mise en extinction, les collaborateurs pourraient être embauchés par la Banque postale. L'audition de François Pérol nous l'a confirmé : des recrutements ont eu lieu dans le réseau bancaire traditionnel, d'autres sont encore envisageables.
Les 45 millions d'euros de dividendes...