D’aucuns pourraient se demander pourquoi notre groupe a déposé cet amendement sur l’article 1er. Je rappellerai donc quelques éléments de fond.
Depuis l’adoption de la stratégie de Lisbonne, la Banque européenne d’investissement, ou BEI, est l’un des instruments financiers de l’Union européenne de plus en plus spécialisés dans le financement des PME par le biais du capital-risque.
Cette instance dispose d’une surface financière non négligeable : plus de 230 milliards d’euros de capital et près de 400 milliards d’euros d’engagements. Elle se consacre particulièrement au développement régional et à la croissance des PME.
C’est précisément là qu’apparaît, me semble-t-il, le lien avec l’activité déclarée de la Banque publique d’investissement. La BEI est déjà un partenaire d’OSEO, à laquelle elle a accordé des lignes de crédit. Elle participe aussi à des fonds mis en place en commun avec le Fonds stratégique d’investissement, CDC Entreprises et OSEO.
La BEI étant un interlocuteur naturel des entités que nous allons regrouper dans le cadre de la Banque publique d’investissement, il nous semble cohérent d’affirmer un principe de coopération entre ces deux structures, notamment lorsque certains investissements structurants sur lesquels la BPI sera amenée à intervenir auront une implication et un intérêt communautaires.