Manque de clarté, de légitimité, d'indépendance, caractère chronophage des évaluations : vous avez rappelé les critiques adressées à l'AERES.
Nul ne nie la nécessité de l'évaluation, qui répond à une exigence de contrôle de l'utilisation des fonds publics, mais quelle doit être, au-delà, sa visée ? Si elle ne doit servir qu'à piloter les moyens, sans que ses résultats aient d'incidence sur les formations, cela pose, à mon sens, problème. Or la mise en place d'une logique de crédits sur projets ne me semble guère de bon augure. Quel est votre sentiment ?