M. Arthuis, l'alinéa 154 du rapport annexé au projet de loi de programmation dispose déjà que « la participation des collectivités territoriales à l'effort de redressement devra être conciliée avec l'impératif de péréquation ». Le Gouvernement propose de renforcer la péréquation et d'associer, à partir de 2014, les collectivités à la préparation du pacte de confiance et de solidarité. Les mécanismes de péréquation y seront consolidés, accentués. Que peut-on faire d'autre dans une loi de programmation que prendre des engagements ?
Comment le Sénat peut-il exister ? En faisant prévaloir son point de vue lors de la CMP.
La pédagogie est l'art de la répétition mais il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. La trajectoire dans laquelle nous nous inscrivons est claire : consolider les comptes de l'année 2012 en ramenant le déficit à 4,5 %, puis à 3 % en 2013, pour atteindre au final l'équilibre. Les choses sont claires. Tous les Français en sont avisés et s'attendent à ce que des efforts soient faits, avec un souci de justice.