Les actionnaires font leur métier d'actionnaire, ils investissent pour gagner de l'argent. Je n'ai pas inventé ce monde, c'est la logique économique dans laquelle nous nous trouvons.
Les investissements en recherche et développement ont connu un léger fléchissement en pourcentage, et une augmentation en valeur de 1,8 milliard en moyenne à 1,9 milliard. Le chiffre d'affaires a été restructuré. Monsieur Daudigny, vous m'avez interrogé sur l'influence du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Sur 1 milliard d'euros par an demandé à l'industrie pharmaceutique en France, Sanofi contribue à hauteur de 120 millions, soit un peu plus de 10 %. Les années précédentes, ce chiffre atteignait plutôt 130 à 140 millions. Cela représente 7 % de notre chiffre d'affaires : la charge est lourde pour les dirigeants de nos filiales en France, qui ont un budget à équilibrer et se comparent en outre à leurs homologues étrangers. Le crédit impôt recherche, atteint environ 100 millions d'euros, mais nous en perdons le bénéfice avec le PLFSS.