J'entends parler depuis longtemps, entre autres propositions, d'un délégué interministériel. J'observe, cela n'a rien de personnel, que les problèmes des outre-mer restent entiers. Avez-vous le sentiment de disposer, enfin, des moyens de fonctionner vraiment ? Je me révolte contre la tendance presque séculaire à donner avec condescendance aux ultramarins de petits moyens. Sommes-nous des mendiants ? Nous pesons notre poids, y compris aux élections, et comptons beaucoup sur vous pour le faire savoir.
Existe-t-il un répertoire d'adresses spécialisées à destination des ultramarins ? Nous autres parlementaires passons la moitié de notre temps à du travail social. Vous seriez étonnée du nombre d'ultramarins qui viennent nous voir pour des questions souvent très banales, car ils sont véritablement perdus et ne savent pas à quelle porte frapper !