Monsieur Placé, pour une fois que vous parlez avec justesse, je ne veux pas vous empêcher de continuer.
J’ai bien conscience que le département que je représente ne figure pas parmi les plus pauvres. Cependant, j’accepte parfaitement l’idée de péréquation : il est tout à fait normal que l’État, quand il n’y a plus d’argent public, demande aux collectivités de s’arranger entre elles. Je n’ai aucun problème de ce point de vue : je suis tout à fait d’accord pour participer.
Toutefois, je souhaite que cette participation se fasse dans l’équité et la justice.