Ces inquiétudes sont multiples et se fondent essentiellement sur notre capacité à ne pas « saucissonner » le projet, afin de lui conserver toute son efficacité.
Au Sud-Est, elles portent sur l’interopérabilité entre la ligne rouge et la ligne orange, à la station Champigny-Centre, et sur la nécessité de réaliser l’arc Sud jusqu’à Noisy-Champs dans les délais prévus.
Au Nord-Est, ces inquiétudes visent le triangle de Gonesse.
À l’Ouest, elles concernent la liaison entre Pont-de-Sèvres et Nanterre, afin d’assurer le bouclage autour de Paris.
Madame la ministre, le réseau francilien accueille, chaque jour, 8 millions de voyageurs.
Dans la longue liste des bombes à retardement laissées dans les tiroirs par M. Sarkozy, il y a ce surcoût de 10 milliards d’euros. §Les élus en prennent acte et voient bien la nécessité de « phaser » le projet.
Cependant, si nous voulons réussir le pari du Grand Paris Express dans un délai suffisamment raisonnable, pour répondre aux besoins d’un réseau francilien dont la fréquentation s’est accrue de 20 % ces dix dernières années, nous sommes aussi conscients qu’il faudra dégager de nouvelles ressources.
Madame la ministre, même si les arbitrages du Gouvernement ne sont attendus que pour le mois de février 2013, pouvez-vous rassurer les élus locaux et les sénateurs qui souhaitent être concertés et associés sur le phasage, comme sur le financement ?