Il faut se demander quel a été le succès de la taxe sur les billets d'avions, que la France a instaurée il y a quelques années : a-t-elle eu un effet d'entraînement ? Onze pays, ce n'est pas la majorité des vingt-sept. Et au G20, il n'y a pas même l'esquisse d'une dynamique pour aller dans notre sens. Or dans les onze Etats membres, il n'y a ni l'Angleterre ni le Luxembourg, dont les activités financières sont importantes. Je suis préoccupé par la place financière de Paris, qui accumule des déboires année après année : son récent rachat, et sa vente annoncée, posent problème quand, dans le même temps, les principales transactions dans notre monnaie se font à Londres. Il faut avoir une stratégie de longue durée, car ce type d'idée, pour belle qu'elle soit, affaiblit notre compétitivité...