Bien évidemment, la voix d'un industriel sur le sujet de la fiscalité écologique va différer un peu de celle des autres intervenants. Je vais tenter de partager avec vous ce que le groupe Lafarge souhaiterait qu'une fiscalité écologique soit et ne soit pas. Nous souhaiterions, tout d'abord, une fiscalité qui soit un facteur de compétitivité. Ensuite, nous souhaiterions une fiscalité qui soit la plus ciblée et la plus précise possible dans ses objectifs. La fiscalité doit être au service d'une politique. De ce point de vue, nous sommes un peu gênés d'entendre que cette fiscalité écologique doit être une fiscalité de rendement.