Vous avez évoqué vos axes de travail : éducation citoyenne, protection des personnes, reconnaissance de la diversité, lutte contre la fracture audiovisuelle. Vous avez mentionné les personnes âgées, les jeunes, mais une autre catégorie de personnes mérite toute notre attention : les personnes handicapées, notamment sensorielles. Ces dernières entendent partager les émotions, les informations, la culture comme tout un chacun. La loi de 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a fixé des objectifs aux chaînes de télévision dès l'instant où elles réunissent 2,5 % d'audience. Des progrès ont été enregistrés en 2009, 2010, 2011, mais l'essor de l'offre de programmes accessibles est quantitatif davantage que qualitatif. Face à la masse de programmes à sous-titrer et à audio-décrire, trop d'officines peu soucieuses du sens des oeuvres se sont engouffrées sur ce marché prometteur. Les professionnels demandent une meilleure régulation de ces activités. Quelles sont vos intentions à ce propos ?
En outre, on voit de plus en plus de personnages handicapées dans les oeuvres de fiction, mais leurs rôles sont souvent joués par des personnes valides, alors que des comédiens, des scénaristes, des réalisateurs, vivent avec un handicap.