Nous sommes fiers du cinéma français, et je suis pour ma part une inconditionnelle d'Hubert Bonisseur de La Bath. Le statut des intermittents, si souvent décrié, est-il véritablement un atout pour le cinéma français ? Les charges sont importantes : apporte-t-il la flexibilité requise ? M. Weber nous a dit qu'un tiers des investissements que Canal + consacrait au cinéma français finançait des films dont le budget était inférieur à quatre millions d'euros. Où vont les deux autres tiers ? On déplore souvent que le cinéma français se focalise autour d'une dizaine de producteurs, toujours les mêmes, et qu'il n'y ait pas assez de financement pour des films moins prestigieux, d'action ou autre, qui pourraient être vendus à l'étranger. Qu'en pensez-vous ?