… en décalage total avec ma propre connaissance du problème. Mais sans doute ne puis-je pas tout comprendre !
Permettez-moi de citer quelques-uns de leurs arguments, sans essayer de les réfuter.
Ils affirment que l’impact du loup doit être relativisé, l’État prenant en charge les mesures de protection des troupeaux. L’impact du loup est faible et il ne sert qu’à masquer les difficultés de la profession. Comme je viens de le dire, je ne commenterai pas de tels propos.
Ils affirment que l’élevage est subventionné, à 60 %, précisent-ils, et que le bétail est indemnisé.
Ils affirment que les tueries effectuées par le loup s’ajoutent à d’autres : attaques de chiens, maladies, foudre, chutes, glissades. Le loup en tant que tel ne constitue donc pas une menace.
Ils affirment que la filière ovine connaît, depuis vingt ans déjà, une baisse de production ! Je ne commenterai pas plus…
Ils affirment que la brucellose tue beaucoup plus que le loup.