Les mots sont très importants : parler de gaz de schiste est un contresens. Il n'y a pas que du gaz, et il n'y a pas de rapport avec le schiste. Aujourd'hui, dans les régions où les réserves de schiste sont importantes, les habitants s'interrogent sur la présence de gaz. Or cela est sans lien. Parler d'hydrocarbures non conventionnels est, d'un point de vue scientifique, plus conforme à la réalité.
En ce qui concerne le propane, son utilisation est courte dans le temps. On crée des fissures qui sont ensuite maintenue en l'état par l'injection de sable ou de céramique. Les hydrocarbures peuvent ensuite être exploités pendant plusieurs années.
La question des réserves est évidemment essentielle. Il faut explorer : c'est la raison pour laquelle nous avons besoin de techniques alternatives. On en est réduit aujourd'hui à des évaluations venues d'ailleurs, notamment des Américains. Les géologues américains connaissent peut-être mieux la réalité de notre sous-sol que nous. Des techniques d'exploitation acceptables sont nécessaires pour répondre à cette question essentielle : y-a-t-il ou non des réserves dans notre sous-sol ?