Les questions énergétiques sont devenues centrales. Comment pourrez-vous vous positionner dans le débat sur la transition énergétique ? Votre rapport final est prévu pour octobre. Le débat risque d'être alors terminé.
L'acceptation sociétale de la nouveauté scientifique est devenue un enjeu majeur non seulement en France mais aussi dans d'autres pays. La modification du titre de votre étude me paraît souhaitable. Mais avez-vous prévu, par ailleurs, d'effectuer des comparaisons internationales non seulement du point de vue de la technique mais aussi du point de vue de l'acceptation sociétale ? Quels sont les dispositifs qui, à l'étranger, ont permis de contrecarrer des opposants dont la communication est très organisée ? Votre étude ne devrait-elle pas comporter un volet médiatique fort ?
Dans cette étude, comme dans celle que j'ai entreprise avec Laurent Kalinowski sur l'hydrogène, il est question de territoires et d'énergies. La réforme du code minier semble s'inscrire aussi dans cette perspective. Il serait intéressant de procéder à des rapprochements entre nos études sur cette question de l'implication des acteurs locaux comme parties prenantes aux problématiques énergétiques. L'acceptabilité sociale des évolutions scientifiques et technologiques en dépend. En effet, si les acteurs locaux ne sont qu'observateurs, ils seront opposants.