Bien que nous possédions les compétences nécessaires, nous connaissons mal notre sous-sol. Je l'ai mesuré lorsque j'ai été missionné pour rechercher un site de laboratoire pour les déchets nucléaires. Nous avions alors dû commander des études au BRGM et à d'autres organismes pour pallier la méconnaissance du sous-sol français. On en est toujours là. Il faut approfondir une connaissance encore embryonnaire, s'agissant du bassin parisien ou des bassins miniers de Lorraine et du Nord Pas de Calais, où il faut rechercher le grisou. Les habitants de ces deux dernières régions n'ont pas de préjugé défavorable à l'extraction d'hydrocarbures. Au contraire, cette perspective paraît susceptible de les faire rebondir dans un contexte marqué par de graves difficultés.