J’aimerais, monsieur le ministre, connaître votre point de vue sur ce sujet.
Je souhaite vous dire, mes chers collègues, quelques mots sur l’environnement.
Les nouveaux défis des territoires ruraux sont nombreux et pourront être relevés aux conditions que je viens d’évoquer, et que je vais réitérer.
Ces territoires doivent préserver la qualité de leur environnement, pour les habitants eux-mêmes mais également pour les citadins qui viennent s’y ressourcer. Il faut conserver la qualité des eaux des nappes qui alimentent aussi les villes, et pour cela réaliser l’assainissement collectif ou individuel de chaque bourg, de chaque village – je dirais presque de chaque maison ! –, ce qui représente un coût non négligeable.
Ce sont aussi les espaces ruraux qui accueillent les résidus des déchets des stations d’épuration des grandes collectivités, qu’il conviendra de traiter à bon escient.
Les territoires ruraux ont un atout : les énergies.
Je ne passerai pas sous silence l’importance et le rôle que jouent, et joueront encore davantage à l’avenir, les espaces ruraux producteurs d’énergie. On y installe les éoliennes, le solaire, on y produit la biomasse, le bois-énergie, les biocarburants. C’est une richesse pour notre pays comme pour nos territoires.
Cependant, ces territoires ne pourront vivre sans désenclavement.
Ils devront faire face plus qu’ailleurs, compte tenu de leur éloignement, à la fracture numérique. Toutes les entreprises mais aussi tous les habitants de ces territoires veulent et voudront en effet le haut débit, voire le très haut débit.