N’oublions pas que la France comptera 71 millions d’habitants en 2030 ! Nous ne pourrons plus continuer à consommer autant d’espace. Nous devrons être capables d’établir à la fois des schémas d’urbanisme, avec des plans locaux d’urbanisme, des schémas de cohérence territoriale, mais aussi des schémas d’occupation agricole de l’espace afin de protéger celle-ci de l’urbanisme. Nous ferons des propositions en ce sens.
Telles sont les grandes questions qui se posent, à la fois en termes de socialisation des territoires, au sens où chaque habitant doit pouvoir être connecté au présent et à la société, mais aussi d’urbanisation tant du monde urbain que du monde rural, ce monde rural tel qu’il se profile devant nous.
Je crois à l’avenir du monde rural. Certes, notre démographie nous contraindra à rationaliser l’utilisation de notre espace, mais, pour ce faire, nous devrons penser à la fois l’espace urbain et l’espace rural, en nous appuyant sur les intercommunalités, les chefs-lieux et les centres-bourgs, auxquels il faudra accorder un soutien économique et des dotations. Nous devrons également faire en sorte que l’activité économique dans sa diversité, en particulier dans le domaine agricole, soit à la hauteur des futurs défis que sont l’alimentation et l’environnement.
C’est un beau projet, mais nous aurons l’occasion d’y revenir. Je vous remercie, mesdames, messieurs les sénateurs, d’avoir organisé ce débat.