Je me réjouis de cette forme un peu particulière de table ronde, puisque nous recevons les représentants de la distribution de la presse les uns après les autres.
Nous abordons un sujet qui préoccupe pareillement la majorité et l'opposition, et ce n'est pas la première fois, puisqu'en 2011, nous avions travaillé en commun dans cette commission pour améliorer la loi Bichet. Cet état d'esprit prouve notre farouche attachement à ce que les Français puissent recevoir la presse de leur choix dans de bonnes conditions.
Une réforme est en cours chez Presstalis. Nous espérions un rééquilibrage plus précoce qui n'a pas eu lieu. Vous avez souligné que Presstalis était la colonne vertébrale de la distribution de la presse : elle semble bien mal en point et les initiatives actuelles ne contribuent peut-être pas à la redresser. Je comprends la position de votre syndicat ; c'est pourquoi j'avais souhaité avec vous, en particulier lors d'une émission de télévision à laquelle nous étions conviés, qu'un médiateur soit nommé.
Avez-vous le sentiment que le médiateur désigné par le Gouvernement puisse formuler des propositions acceptables par tous ? Il faudra bien faire un pas : la situation de blocage n'est pas tenable !