Concernant les farines animales, les annonces qui ont été faites tombent au mauvais moment. Je suis parfaitement d'accord avec Didier Guillaume : il s'agit d'un vrai risque.
Il faut que notre pays produise ses propres protéines végétales.
La directive Nitrates constitue une étape importante, nécessaire pour la qualité de l'eau et de l'environnement. Les effets collatéraux soulèvent cependant des difficultés. La politique française devrait conforter la politique européenne pour rectifier le tir.
Pour ce qui concerne la volaille, 46 % des produits consommés en France sont importés. Il faut donc reconquérir le marché national.
Je suis tout à fait d'accord avec ce qui a été dit s'agissant de la qualité, des outils et des savoir-faire de notre industrie agroalimentaire.
Quant à l'étiquetage, les consommateurs sont très demandeurs d'une amélioration. Ils vont finir par devenir décideurs par rapport à un marché partiellement virtuel.