Intervention de Hugues Portelli

Réunion du 27 février 2013 à 14h30
Amnistie à l'occasion de mouvements sociaux — Article additionnel avant l'article 1er

Photo de Hugues PortelliHugues Portelli :

Il n’y a pas grand-chose à ajouter après ce que vient de dire notre collègue. Je soulignerai donc simplement que l’on n’a pas le droit, ni intellectuellement ni moralement, de réécrire l’histoire.

Tout le monde sait très bien ce qui s’est passé en 1948, même si certains semblent ne plus s’en rappeler : on était en pleine guerre froide, un gouvernement socialiste était au pouvoir et le ministre de l’intérieur était lui-même socialiste.

Le même Maurice Thorez, qui, quelques mois plus tôt, alors qu’il était membre du Gouvernement, expliquait à tous, et notamment à la CGT, qu’il fallait « savoir terminer une grève », devenu secrétaire général du Parti communiste, lançait les troupes syndicales contre les forces de l’ordre, tout simplement parce qu’il avait reçu la consigne de l’Internationale communiste de l’époque, le Komintern, de déclencher la guerre contre le plan Marshall. §

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