Intervention de Jean-René Lecerf

Réunion du 27 février 2013 à 14h30
Amnistie à l'occasion de mouvements sociaux — Article 1er

Photo de Jean-René LecerfJean-René Lecerf :

Bien évidemment, je ne soutiendrai pas cet amendement puisque j’avais voté en faveur de l’amendement de suppression de l’article 1er.

Je souhaite néanmoins apporter une précision. Je suis de ceux qui, dans l’opposition, sont sensibles aux efforts déployés par Mme le garde des sceaux, notamment pour que puisse se dégager en matière de politique pénale un certain nombre de consensus. Et sur ce point, je crois que la conférence de consensus ouvre des pistes intéressantes.

Par conséquent, j’aimerais que nous cessions de nous envoyer des approximations et des caricatures à la figure, y compris dans cet hémicycle.

Je vous entendais une fois de plus mettre en cause – c’est votre droit le plus strict – la politique pénale menée sous le précédent quinquennat : elle aurait exclusivement cherché à pénaliser ! Je vous rappelle cependant, mes chers collègues, l’adoption de quelques textes qui n’entrent pas dans un tel cadre. Je pense notamment à la mise en place et à la nomination du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, dont chacun se félicite d’ailleurs aujourd’hui. Permettez-moi également de citer la loi pénitentiaire, que la gauche n’a pas votée, mais que nous souhaiterions tous voir globalement appliquée.

Certes, je suis favorable à la recherche d’un consensus et, lorsque nous ne sommes pas d’accord, des raisons pour lesquelles nous ne le sommes pas. Mais ce n’est possible qu’à condition que, les uns et les autres, nous cessions de schématiser les choses. §

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