Intervention de Catherine Tasca

Réunion du 27 février 2013 à 14h30
Amnistie à l'occasion de mouvements sociaux — Vote sur l'ensemble

Photo de Catherine TascaCatherine Tasca :

Je tiens tout d’abord à saluer la collaboration qui s’est instaurée entre l’auteur de la proposition de loi, notre rapporteur et Virginie Klès pour le groupe socialiste, et, au-delà, l’engagement de tous les groupes de la gauche de cette assemblée autour de cette proposition de loi.

Ce texte porte deux messages qui, compte tenu de l’actualité, prennent toute leur importance.

Le premier message, tous les intervenants l’ont souligné excellemment, c’est un message de pacification que nous envoyons aux salariés victimes de la violence sociale qui se perpétue dans les entreprises. Nous restaurons aussi leur honneur, et c’est un point majeur. L’amnistie efface une peine qu’ils peuvent vivre comme infâmante.

Le second message, qui à mes yeux est également important et qui justifie tout le travail d’équilibre accompli par tous les groupes s’étant reconnus dans ce texte, est notre résistance à la propagation de la violence.

Aujourd’hui, de plus en plus souvent, la violence est la réaction spontanée, à la place du dialogue. Elle devient fréquemment le mode de relation à l’autre, ce que nous ne pouvons en aucun cas encourager.

J’espère que ce second aspect du texte et du message que nous avons souhaité porter sera entendu. Le Parlement doit, par la manière dont il débat, donner l’exemple aux jeunes générations, qui sont trop souvent entraînées dans la spirale de la violence. §

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