Nous avons reçu avant vous des représentants d'associations qui ont un point de vue différent mais pas obligatoirement divergent du vôtre, car vous nous démontrez comme eux la nécessité d'avoir une politique globale à l'égard de la prostitution.
Vous dites vous-même que le délit de racolage ne règle pas tout et que son utilité principale a été d'éloigner la prostitution des centres villes. Encore que l'on puisse mettre en doute cette dernière affirmation quand on voit sur le boulevard de La Villette de très nombreuses chinoises qui déambulent toutes avec un petit filet comme si elles allaient faire leurs achats.
Mais si l'on peut souhaiter que soit définie une politique globale, il est également regrettable que la législation en vigueur comporte des mesures qui, comme le délit de racolage, pénalisent les victimes de la prostitution mais jamais leurs clients. Il y a là un déséquilibre très choquant.