Je partage entièrement votre analyse selon laquelle le problème majeur de la Chine dans les prochaines années sera la question sociale. La situation actuelle de la Chine, qui se caractérise par la coexistence de plusieurs centaines de millions de pauvres avec quelques centaines de milliardaires, ne sera pas tenable à terme.
Je regrette aussi le faible intérêt des journalistes français pour ce pays. Certes, notre assemblée, et le groupe d'amitié France-Chine du Sénat que je préside, qui est le groupe d'amitié qui compte le plus de membres au sein de notre assemblée, dont nos collègues MM. Jean-Pierre Raffarin et Jean-Pierre Chevènement, est très actif. Mais, je regrette le faible intérêt et l'image négative véhiculée par les médias français.
En ce qui concerne les relations avec la France, comment expliquez-vous la faible présence économique française en Chine, qui se situe loin derrière l'Allemagne, et même derrière l'Italie ?
Enfin, quel est votre sentiment à propos des relations entre la Chine et le Japon, en particulier dans le contexte du contentieux autour des îles appelées Senkaku par les Japonais et Diaoyu par les Chinois ? Faut-il craindre une montée des tensions voire un conflit ouvert à propos de ces îlots ?