mais prise en compte dès la sortie des établissements de formation, des conservatoires en particulier.
Dans le secteur privé, certaines entreprises investissent pour former des « potentiels » qu'ils estiment prometteurs. Il faut mener une véritable réflexion en ce sens dans notre secteur.
Concernant l'accès aux responsabilités et aux postes de direction, nous sommes face à un paradoxe. De plus en plus de femmes diplômées ont de hauts niveaux de qualification. Pourtant, elles sont toujours aussi peu nombreuses aux postes de direction : beaucoup plafonnent aux postes d'adjointes.
Selon nous, cela s'explique en partie par leurs difficultés à se constituer en réseaux, comme on en trouve par exemple dans la finance et, en particulier, dans les activités de consulting. Aujourd'hui, toutes les dirigeantes font circuler l'information dans les réseaux des Grandes Écoles dont elles sont issues.
Les femmes dans la culture sont confrontées à ce double handicap, d'une part d'être peu nombreuses aux postes de direction, d'autre part d'être peu solidaires entre elles.