En ce qui me concerne, je suis assez séduite par une telle proposition, même si je ne sous-estime pas les réticences que peut susciter un tel projet, ni les difficultés à le réaliser dans la période de restrictions budgétaires actuelle.
Je suis très sensible à votre préoccupation de rendre permanent un Observatoire, à un moment où une nouvelle organisation territoriale va nous obliger à repenser l'articulation entre l'action publique nationale et l'implication publique dans la culture des collectivités territoriales, avec le souci d'éviter le risque des inégalités de traitement entre les différentes collectivités, dont on sait qu'elles ne sont pas toutes à égalité en ce domaine.
L'Observatoire doit aussi servir d'outil de pilotage aux politiques culturelles locales, en particulier en ce qui concerne l'accès de tous à l'offre culturelle, dont on sait qu'elle est encore problématique.
Enfin, comme vous, j'estime que les mots ont leur importance et que la féminisation doit être inculquée dès l'école.